Démolition de la maternité de Nevers
Démolitions en cours à Nevers : l’ancienne maternité va disparaître
Les ouvriers de la société Pennequin, une entreprise de Marsannay-la-Côte, tout près de Dijon, sont à pied d’œuvre depuis plusieurs jours déjà. Ils ont six mois pour tout raser. – Photos : Daniel GOBEROT
Huit bâtiments sont en cours de démolition sur le site de l’ancien hôpital Colbert à Nevers. Seuls le pavillon Bricheteau et le bloc médecine, qui abritait les couveuses, seront préservés.
Pelleteuses, camions, bennes, clôtures… Tout est prêt pour faire passer de vie à trépas l’ancienne maternité de Nevers, mais aussi sept autres bâtiments annexes, depuis longtemps vidés, puis squattés et dévastés.
C’est une entreprise bourguignonne, la société Pennequin, qui est chargée de faire place nette. Ou presque, puisque le pavillon Bricheteau, connu aussi sous le nom de « Service pédiatrie », et un ancien bâtiment de médecine, qui abritait autrefois les couveuses des prématurés, seront conservés, dans l’attente d’une réhabilitation. Le temps de leur trouver un nouvel usage, pour les besoins du Centre hospitalier de l’agglomération de Nevers, toujours propriétaire.
Nouvelle route entre Colbert et Docteur-Roche
« Pour répondre aux normes environnementales, nous procédons d’abord au curage manuel des bâtiments, avec un tri des matériaux. Puis nous enchaînons par la démolition mécanique à l’aide de pelles hydrauliques équipées d’outils spécifiques pour déconstruire et fractionner les bétons, les briques, et l’acier », expliquent les responsables. « Les impératifs écologiques et économiques conduisent au recyclage et à la valorisation de la majorité des matériaux. »
Une fois toutes les démolitions achevées, une nouvelle voie traversante, toute droite, sera percée. Elle reliera l’avenue Colbert et la rue du Docteur-Roche, dans le virage le plus prononcé, « de façon à mieux desservir les parkings, et l’accès au Centre de gérontologie qui a remplacé l’ancien hôpital Colbert ». Cette route sera à égale distance de la rue Bovet et de la rue Étienne-Litaud, qui mène au magasin Carrefour Market.
Dominique Souverain
Source : Le Journal du Centre